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Les origines

A sa naissance le club est l'association sportive des Docks du Centre (entreprise créée en 1908 qui deviendra les Docks de France en 1926). Elle prend en 1921 un nom bien connu des plus anciens : AS du Centre. Sous cette appellation le club aura son heure de gloire en 1927 en remportant le championnat de promotion nationale.

Les débuts

Les Docks de France se désengageant du club à l'été 1951, celui-ci prend alors le nom de Football Club de Tours. Le tout nouveau FCT fait d'entrée parler de lui, il accède dès sa première saison au championnat de France amateur. En coupe de France avec son capitaine emblématique, l'ex-international et figure mythique du sport tourangeau Fred Aston, il parvient même à éliminer les professionnels de l'AS Troyes  pour atteindre pour la première fois de sa courte histoire les 32èmes de finale.

En 1969, descendant une nouvelle fois de CFA, Jean Royer, maire de la ville, prend la présidence du club et nomme Yvon Jublot comme entraîneur. Une reconstruction du club qui porte rapidement ses fruits car en 1973 la montée en Division 3 est assurée. Une division qui ne verra le FCT qu'une saison puisque les Bleus auteurs d'une saison parfaite accèdent directement à la D2. Saison 1973-74 qui sera aussi marquée par une campagne de coupe de France réussie avec un 16ème de finale face aux pros du FC Metz qui aurait pu être une des grandes heures de gloire du club (1-1 à Grandmont et 1-2 à Saint-Symphorien).

Les premières années en D2 permettront à l'équipe de s'installer dans l'antichambre de l'élite mais bientôt la révolte gronde et en juin 1976 Yvon Jublot est débarqué de son poste d'entraîneur pour être remplacé par Pierre Phelipon. 3ème en 77 puis 5ème en 78, le club monte doucement dans la hiérarchie nationale. Juin 1978 est la date où la Ligue donne son agrément pour que le FCT passe club professionnel.

Les grandes heures

4èmes en 79, le TFC obtient le jackpot en 1980. Se battant en tête toute la saison avec le Stade rennais, les Dusé, Besnard, Seweryn, Ben Saïd, Dossevi, Ferrigno, offrent le paradis aux 15000 spectateurs de la Vallée du Cher , premier plein de son histoire, en prenant définitivement l'avantage sur les Bretons (1-0).

Pour son entrée dans l'élite, le FCT réussit un coup de maître en s'attachant les services du meilleur buteur de la saison précédente Delio Onnis, buteur historique s'il en est, le "goleador" va faire les beaux jours du club pendant les 3 saisons qu'il passera sous le maillot bleu. A la mi-temps de sa première saison, le club pointe à une excellente 8ème place après s'être offert une victoire face aux légendaires Verts de Saint-Étienne dans leur chaudron de Geoffroy-Guichard. La seconde partie sera beaucoup plus pénible sur le plan sportif avec à l'arrivée la place de barragiste contre Toulouse. Le FCT se sauve in extremis de la descente grâce en grande partie à son buteur italo-argentin.

Bail renouvelé, le TFC ne compte pas revivre une saison aussi stressante. Changement d'entraîneur avec l'arrivée du Hollandais Hendrikus Hollink et renforcement de l'équipe avec les arrivées du gardien Jean-Marc Desrousseaux et des milieux Guy Lacombe et Karim Maroc. Une saison nettement plus tranquille avec une place de 11ème et surtout une grande coupe de France, le TFC échouant aux tirs au but en demi-finale face au futur vainqueur, le Paris Saint-Germain.

La troisième saison au haut niveau débute mal. Karim Maroc décide de changer d'air sans prévenir et signe pour Brest. Malgré ce départ inattendu, le club continue de se renforcer avec les arrivées de Jean-Marc Furlan en défense, Alain Polaniok en milieu et surtout de l'Argentin Omar Da Fonseca en attaque. Hélas la mayonnaise ne prend pas. L'ambiance dans l'équipe est détestable et les résultats en championnat s'en ressentent. De plus l'entraîneur ne sait pas tirer parti du tandem Onnis-Da Fonseca et en fin de saison le club se voit contraint de disputer une nouvelle fois les barrages, contre Nîmes cette fois. Pourtant, cette année encore, la coupe de France aura prouvé la qualité de l'effectif tourangeau. Pour la seconde année consécutive, les Bleus se retrouvent opposés au PSG en demi-finale. Le héros (si l'on peut dire) du match aller au Parc des Princes sera l'arbitre M. Lartigot qui se distinguera par une expulsion du malheureux Yves Devillechabrolle après avoir subit pendant toute la première mi-temps un traitement spécial de la paire parisienne Jean-Claude Lemoult-Luis Fernandez. Le score de 4-0 ne laisse pas espérer une revanche à la Vallée du Cher même si Angel Lorenzo entretient l'espoir en marquant dès la 5ème minute. Score final 3-3. C'est une équipe au bout du rouleau moralement et physiquement qui jouera sa tête contre le Nîmes Olympique. Et le miracle n'aura pas lieu, le FCT est relégué en D2 après trois saisons au sommet.

Retombé en D2, le club perd ses principaux joueurs, Desrousseaux, Onnis, Lacombe partent pour d'autres cieux. Si en début de saison les Bleus ne sont pas favoris, Il s'avère d'entrée de jeu qu'ils ne feront pas de figuration dans ce championnat, bataillant toute la saison en tête avec le Racing Paris, le TFC obtient la montée au dernier match à Dunkerque grâce à un but dans les dernières minutes d'Emmanuel Hamon. Les Bleus remporteront même le titre de champions de France face au renaissant Olympique de Marseille (2-2, 3-2).

La descente aux enfers

Le retour en D1 est difficile, dès le début de saison il faut se battre pour ne pas être décroché de la course au maintien. Constamment dans la zone rouge, le TFC n'arrive pas à sortir la tête de l'eau et son dernier match à Laval sera son chant du cygne. Le retour parmi l'élite n'aura été que de courte durée.

De retour en D2, l'équipe ne brille plus comme les saisons précédentes, seul un quart de finale de Coupe de France contre Bordeaux viendra sortir le club de sa torpeur. 9èmes en 86, 7èmes en 87, les Tourangeaux abordent la saison 1988 avec le ferme espoir de renouer avec la D1. Hélas, le résultat de la saison est totalement inverse à leurs espérances et c'est une chute en D3 qui clôt un exercice catastrophique. Le FCT n'y fera pas de vieux os, un important effort financier lui permettra de remonter immédiatement. Si le club retrouve la D2, son équilibre financier est de plus en plus précaire. Les résultats sportifs sont décevants et le FCT sombre peu à peu dans la grisaille, jusqu'en juin 1993 où au vu du bilan présenté, la DNCG retire le statut professionnel au club et lui fait subir une double rétrogradation.

Le Tours Football Club

Retombé au quatrième niveau national, endetté et sans soutien financier, en décembre 1993 le FCT dépose le bilan. Le club passe tout près de la liquidation mais s'en sort in extremis pour passer deux saisons difficiles en bas de classement de National 2 (actuel CFA). Les ambitions renaissent en 1996 avec une bonne 5ème place et la saison suivante le TFC parvient à s'accrocher aux basques des réserves lyonnaise et nantaise pour accéder au tout nouveau National open.

Une saison 1997-98 que l'on espérait celle du renouveau, 8èmes à la fin de l'exercice, les Tourangeaux ne pensaient pas vivre une inter-saison aussi agitée. La DNCG relègue une nouvelle fois le club, finances de nouveau déficientes. S'ensuit un véritable bras de fer juridique entre les instance nationales et les nouveaux dirigeants du club qui ne mènera à rien. Le National 1998-99 n'aura que 19 clubs et le TFC évoluera en CFA. S'ensuivent des saisons de transition plus consacrées à éponger les dettes qu'à retrouver de l'ambition.

2003 voit le renouveau d'un TFC performant. Après un début de saison hésitant, les Bleus trouvent vite leur carburation avec une série de 13 matches sans défaite en championnat auxquels il faut ajouter leurs 6 tours de coupe de France. Du coup les hommes d'Albert Falette font la course en tête pendant toute la seconde partie de la saison mais ne peuvent résister au retour de Libourne-Saint-Seurin qui les coiffent sur le poteau pour la montée directe en National. On croit le club reparti pour un nouveau bail en CFA mais la DNCG fait parler d'elle en rétrogradant Martigues et en interdisant la montée au Racing Paris et à Saint-Priest et comme Alès dans le même temps dépose son bilan, c'est Tours qui est le dernier repêché pour participer au National qu'il croyait avoir perdu un mois avant. Dans ces conditions le retour à l'échelon au-dessus est plus que difficile et le maintien est obtenu in extremis.

En 2005 le club, sous l'impulsion de son président Frédéric Sebag, monte en puissance et aurait pu espérer accrocher le bon wagon pour la Ligue 2 sans une défaite à Valence. Il faudra donc attendre la saison suivante pour voir les héritiers du FCT renouer avec le monde professionnel avec un dernier match face au Nîmes Olympique, le même club qui avait sorti de la D1 les Tourangeaux 20 ans plus tôt. Il aura fallu 13 longues années pour revenir.

Pour revenir mais l'espace d'une seule saison. Mal préparé administrativement et sportivement, ce retour est un échec total et le TFC se retrouve dernier de la classe rapidement sans jamais pouvoir espérer se maintenir. Après cette saison cauchemardesque, le club fait le grand nettoyage et l'effectif est entièrement renouvelé. Nouveaux joueurs, nouvel entraîneur avec un résultat probant puisque la remontée est au bout du chemin avec une belle aventure en coupe de France (8èmes).

Pour un retour en Ligue 2, la saison 2008-2009 sera assez exceptionnelle. Si l'on promettait un sort identique à 2007 aux Bleus, ce fut plutôt l'inverse qui eut lieu puisque le TFC se méla jusqu'à la dernière journée à la bataille pour l'accession. Une saison symbolisée par l'absence de défaite face au 3 clubs promus en fin de saison (2 victoires, 2 nuls.

Aujourd'hui

Après une saison exaltante, le TFC ne veut pas voir retomber le soufflet et les projets d'extension du stade, les création du centre de formation et du centre d'entraînement le propulse irrémédiablement vers l'avenir. Souriant ou pas, la réponse sera en partie dans la saison qui vient puisque l'objectif fixé par les dirigeants est la Ligue 1 à l'horizon 2012.